Il s’agit de définir les méthodes d’analyse des offres et de formaliser des grilles de sélection. On peut identifier différentes thématiques : Coût :
Le maître d’ouvrage a l’obligation de réaliser au préalable une estimation financière de son besoin. Il choisira ensuite l’offre la plus à même de satisfaire ce besoin. Le moins disant financièrement parlant n’est pas nécessairement le critère de sélection de l’offre retenue.
Le mieux disant – celui qui offre le meilleur rapport qualité/prix – lui est souvent préféré. Ce dernier critère, qui laisse une marge de subjectivité, est difficile à concilier avec le Code des marchés publics, et rend la gestion de projets avancés difficile à réaliser directement par les organismes publics.
Langues :
Les appels d’offres doivent spécifier les besoins d’adaptation des produits ou services à la langue des consommateurs ou des utilisateurs. En France, il existe une réglementation dans ce domaine.
Il peut également être nécessaire de gérer plusieurs langues, lorsque les produits ou services sont utilisés dans un environnement multilingue
Accompagnement :
Le soumissionnaire doit disposer de capacités en ressources humaines permettant d’accompagner le client tout au long de la mise en œuvre et de la vie du produit ou du service,
Caractéristiques du fournisseur :
Il s’agit des effectifs, de la pérennité, de la présence sur le marché local,…
Méthodologie :
Il est préférable que le soumissionnaire se conforme aux bonnes pratiques ou aux standards méthodologiques de la profession. Ce critère n’est pas forcément discriminatoire, si le standard méthodologique dépasse les besoins du maître d’ouvrage.
Technique :
Les capacités techniques du soumissionnaire doivent être vérifiées, en particulier la conformité à des standards ou normes techniques reconnus sur le marché.