Directeur et enseignants se rejettent la responsabilité 2024.

Directeur et enseignants se rejettent la responsabilitéUne vingtaine d’élèves sont exclus du CEM Tabani de Sétifالجيريا
Le secteur de Benbouzid n’est toujours pas prêt de tirer les enseignements de toutes les agitations qui émaillent chaque rentrée des classes, et ce, depuis plusieurs années.
Grogne chez les syndicalistes, crainte des parents d’élèves, grève des élèves… telle est la situation du secteur de l’éducation nationale, dont les responsables se targuent les bienfaits de la réforme.
Un autre exemple de la mauvaise gestion du secteur, nous vient cette fois-ci, du collège Tabani de Sétif où une vingtaine d’élèves sont exclus. Selon les parents de ces derniers, qui se sont, par ailleurs, constitués en association "la majeure partie des exclus ont une moyenne qui varie entre 9.50 et 10.00". Questionnés sur le facteur de l’âge, ils affirment, tout de go, que ces potaches ne dépassent pas les 16 ans. Ils se posent, par ailleurs, la question : pourquoi les bulletins de notes de fin d’année remis aux élèves ne portent aucune mention relative à leur exclusion ? Une chose qui a nourri les doutes de ces parents.
Ces derniers, déterminés à faire valoir leur droit à la scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans pour leurs fils, ont, dans une lettre ouverte, sollicité l’intervention du P/APC, du ministère de l’Education ainsi que du premier responsable de la wilaya de Sétif. La correspondance envoyée comprend, les bulletins de notes des élèves exclus, une lettre ouverte, où les parents expliquent leur motivation. Un autre fait qui a incité les parents à solliciter l’arbitrage du ministère et du pouvoir local et l’attitude avec laquelle le dossier est géré. Selon eux, le directeur de l’établissement ainsi que les enseignants se rejettent la responsabilité de cette exclusion.
Ces parents qui affirment, à l’unanimité que leur progéniture n’est pas prise en charge comme il se doit par les responsables du secteur, dénoncent le manque de cantine, de transport scolaire… et ne veulent surtout pas lâcher du lest. Ils estiment que la région dont ils sont issus, est oubliée par les pouvoirs publics jusqu’au fait de dénier le droit à la scolarité de leurs enfants. Contre cet état de fait, ces parents, dont certains représentent, d’abord leur propre progéniture et quelques orphelins qui sont aussi victimes de cette exclusion, comptent aller plus loin dans leurs actions de protestations, quittent à observer un sit-in devant le ministère à Alger, avertit un parent.

Si ce que vous dites sur leur âge et leurs moyennes est vrai, ce qui leur arrive est intolérable

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