حسب دراسة علمية اثبت ان الجنس الفموي يسبب السرطان .
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La légère hausse inquiétante de certains cancers du cou et de la tête chez des jeunes Américains est attribuée par les scientifiques à la tendance à l’augmentation de la popularité du sexe oral au cours des dernières décennies.
Il faut savoir que les cancers liés à ce secteur sont beaucoup plus traitables que ceux dus à la cigarette ou à l’alcool, même s’ils ont tendance à être diagnostiqués à un stade ultérieur de la maladie. Le virus du papillome humain (VPH) est un déclencheur important pour ces cancers, et le VPH peut être transmis par ce type d’activité sexuelle. […] Selon le Dr William Lydiatt, professeur spécialisé sur la tête et le cou en oncologie chirurgicale à l’Université du Nebraska d’Omaha, l’incidence globale des cancers de la tête et du cou est à la baisse, en grande partie parce les gens fument moins (tabac et alcool sont les principaux facteurs de risque traditionnels). Mais l’incidence des cancers de l’amygdale et de la langue sont à la hausse au cours des dernières décennies. Et ce sont ceux qui sont plus susceptibles de venir de tests positifs de dépistage du VPH.
Il déclare « que 60 à 70% de tous les cancers des amygdales aux États-Unis sont liées au VPH ». Bien que le lien entre le VPH et ces types de cancers soit incontestable, l’association avec le sexe oral est forte, mais un peu plus spéculatif, précisent les experts. Une étude de 2024 dans le New England Journal of Medicine a révélé que les jeunes ayant eu des cancers de la tête et du cou qui ont été testés positifs au VPH étaient plus susceptibles d’avoir eu plusieurs partenaires sexuels vaginaux et oraux dans leur vie.
Dans l’étude, les personnes ayant eu six partenaires sexuels ou plus par voie orale pendant toute une vie ont un risque 3,4 fois plus élevé d’avoir un cancer, de la base de la langue, de la gorge ou des amygdales. En avoir eu 26 partenaires sexuels vaginaux ou plus triple aussi le risque.
Les chercheurs ont également rapporté que les cancers de l’amygdale et de la langue ont augmenté chaque année depuis 1973, « les pratiques sexuelles bucco-dentaires généralisées chez les adolescents peuvent être un facteur contribuant à cette augmentation ». Les chercheurs ont conclu que, dans leur étude, le sexe oral a été « fortement associé » au cancer oropharyngé, mais ils n’excluent pas non plus le risque de transmission dans le baiser bouche-à-bouche.
Dans 90% des cas d’infection au VPH, le système immunitaire contre le VPH disparaît naturellement dans les deux ans, selon les organismes de santé fédéraux, mais dans certains cas, certains types de VPH peuvent causer le cancer du col de l’utérus. Une étude suédoise de 2024 suggère que l’augmentation du cancer des cellules oropharyngées dans un certain nombre de pays, est causée par une épidémie de l’infection au VPH.
[…] Les centres américains du contrôle et de la prévention des maladies indiquent qu’en 2024, quelque 90% des hommes et 88% des femmes âgées de 25 à 44 ont déclaré avoir eu un rapport oral avec un partenaire du sexe opposé. Les chiffres comparables de 1992 ont montré que près des trois quarts des hommes âgés de 20 à 39 ans et 70% des femmes âgées de 18 à 59 ans ont déjà eu ce type de rapports. […] « Environ 85% des personnes non-fumeurs avec des tumeurs HPV survivent. Ce chiffre tombe à 45 % ou 50 % chez les personnes qui fument », précise Lydiatt.
