La proposition des cours de 45 mn sera probablement appliquée l’année prochaineMaintien des cours de 60 mn, vendredi et samedi jours de repos
Après un long débat, les syndicats autonomes de l’Education nationale et le premier responsable du secteur ont enfin tranché officiellement sur les modalités d’application du nouveau week-end.
Ces derniers se sont mis d’accord pour le maintien de la durée des cours de 60 minutes au lieu de celle soutenue par la Fédération nationale des associations des parents d’élèves (FNAPE) qui est de 45 minutes.
Il a été également décidé le prolongement de l’année scolaire de 27 à 35 semaines, et la consécration des vendredi et samedi (week-end) comme journées de repos, en plus du mardi après-midi. Pour les quatre heures du jeudi restantes, le ministre de tutelle dira qu’elles seront réparties, et ce, tout en gardant l’après-midi du mardi.
Il dira à ce sujet que “les spécialistes vont prendre en charge la répartition des quatre heures”. C’est du moins ce qui ressort de la réunion d’information et de coordination présidée, hier, par le ministre de l’Education nationale avec les syndicats au niveau de son département.
S’exprimant lors de cette réunion, le ministre a tenu à rassurer que “les programmes seront terminés largement puisque nous allons passer de 27 à 35 semaines”. Et d’ajouter que “les élèves, eux, pourront ainsi étudier aisément étant donné qu’il y aura un seul rythme scolaire qui sera assuré”.
Tous les syndicats présents à cette rencontre ont soutenu mordicus ces décisions, hormis le SNTE qui a sollicité la consécration du samedi comme journée de travail.
Par ailleurs, et en ce qui concerne le nouveau projet proposé par le département de Benbouzid, concernant la réduction de la durée des cours de 60 à 45 minutes, le ministre a expliqué que ce projet sera probablement appliqué l’année prochaine.
A souligner que les syndicats autonomes de l’Education ont bel et bien soutenu cette nouvelle méthode. N’empêche que cette proposition à suscité la crainte des syndicats présents à cette rencontre. Ces derniers ont demandé à ce que le projet en question soit étudié avant son application.
Concernant ce dernier point, le ministre a fait savoir que “des groupes de travail seront installés en mois d’octobre pour faire subir cette nouvelle méthode à des expériences pilotes, de manière à savoir quels sont ses points faibles afin de les prendre en charge et probablement d’appliquer cette méthode l’année prochaine”. Ce qui n’a pas été accepté par le porte-parole du Syndicat national autonome de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), précisant que “l’élève ne peut en aucun cas être considéré comme une expérience”.
Sur ce volet, le premier responsable de l’Education nationale a indiqué que ces expériences pilotes seront appliquées dans quelques CEM et lycées au niveau des quatre coins du pays. “Cette nouvelle proposition représente un excellent chantier qu’il faut préparer pour l’année prochaine”, a-t-il souligné.
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