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le lapin 2024.

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Le lapin

Il est un lagomorphe et pas un rongeur car il possède deux paires d’incisives supérieures, une articulation temporo-mandibulaire autorisant des mouvements de diduction et de rétro-propulsion et son caecum présente un pli spiral (il est caecotrophe) contrairement au rongeur qui a une seule paire d’incisives supérieures, dont l’articulation temporo-mandibulaire n’autorise pas de mouvement de diduction et un caecum sans pli spiral. Il y a aussi des différences au niveau des doigts mais ça devient trop technique pour une simple description. Son espérance de vie est de 7 à 10 ans (le record étant de 15 ans). Le mâle est déjà capable de procréer entre 5 à 7 mois et la femelle entre 4 à 8 mois (le mieux est de réaliser l’accouplement à partir de 8 mois). La saison de reproduction dure toute l’année (chaleurs tous les 10 à 15 jours pendant 5 jours), l’ovulation est provoquée et la gestation dure de 30 à 32 jours. Le nombre de jeunes est de 2 à 5 petits par portée chez le lapin nain et peut monter jusqu’à dix pour les autres races. La femelle élève seule les jeunes dans un nid constitué d’un mélange de foin, de paille ou de copeaux (non poussérieux, non résineux) et de ses propres poils. Il est impératif de ne pas la déranger afin d’éviter le cannibalisme. Le sevrage a lieu vers 7 semaines (les jeunes sortent déjà du nid vers 21 jours). Séparer les mâles et les femelles vers deux mois. Le lapin connaît de nombreux ennemis comme par exemple le furet
Pour qu’il soit en bonne santé, il y a trois règles essentielles à respecter :
Premièrement, il est très sensible à tout changement dans son environnement, il faut donc le placer dans un endroit calme afin d’éviter le stress et à une température ambiante de 18 à 20 °C sans courants d’air qui provoquent facilement des infections respiratoires.
Deuxièmement, la litière (copeaux non résineux et non poussiéreux (pour diminuer les troubles respiratoires), paille, maïs concassé (attention qu’il n’en avale pas, moyennement confortable)) doit rester sèche et être renouvelée une à deux fois par semaine afin d’éviter différentes maladies dont le "mal de patte" (voir plus bas).
Mais le plus important est de bien comprendre que le lapin a un système digestif particulier :
– les dents sont à croissance continue, il doit donc les user, le mieux est d’utiliser des "pierres" spéciales vendues dans le commerce et qui généralement contiennent aussi des minéraux. Se méfier des morceaux de bois qui peuvent blesser le lapin et provoquer des abcès. Si malheureusement votre compagnon ne veut pas les user de lui-même la meilleure solution est de contacter un vétérinaire afin de les couper.
– il est caecotrophe, il émet deux types de selles, des normales et d’autres plus molles et plus claires d’environ 3 mm qui restent généralement collées aux poils et que le lapin remange afin d’assimiler la vitamine B12 qu’il complexe pour faciliter sa digestion lors du premier passage dans les intestins.
– le lapin digère principalement par fermentation au niveau du caecum, il est donc très sensible à tout changement alimentaire. Il existe deux types de mélange dans le commerce, ceux contenant des granulés complets et ceux contenant un mélange de diverses graines et de luzerne déshydratée, les deux se valent mais dans le cas du deuxième il faut qu’il mange tous les éléments qui le composent ce qui n’est pas toujours évident. On complémente avec du foin et un peu de verdure (ne pas prendre n’importe quoi car le lapin est sensible à toute une série de plantes dont je ne cite que les principales car elles sont nombreuses : bouton d’or, digitale, colchique, coquelicot, etc…) ou des compléments vitaminés.

L’essentiel est de choisir un mélange et d’éviter d’en changer au risque de provoquer des diarrhées ou des constipations qui sont souvent catastrophiques…

– Il peut aussi avoir en se lavant une fâcheuse tendance à avaler des poils qui à terme vont former des « boules » dans les intestins (Trichobézoards) surtout chez la race « Angora ». Il existe bien évidemment des médicaments afin de lutter contre les obstructions éventuelles mais l’idéal est de peigner en préventif et régulièrement le lapin.
الجيرياLes maladies principales du lapin
– Les abcès dus à une bactérie (Pasteurella).

– La croissance exagérée des dents qui provoquent de l’anorexie (voir plus haut).

– Les diarrhées ou constipations suite à une mauvaise alimentation (voir plus haut).

– Les maladies respiratoires (aussi consécutives principalement à Pasteurella) qui se manifestent par une rhinite qui peut-être purulente et se transformer en pneumonie ou otite moyenne.

– Le «coup de chaleur» : en cas d’élévation importante de la température ou suite à une ventilation insuffisante, les lapins se mettent à hyper ventiler et il y a risque de formation d’un œdème cérébral. C’est une urgence vétérinaire très grave.

– La luxation vertébrale qui conduit à la parésie ou à la paralysie avec une incontinence urinaire et fécale.

– La papillomatose lorsque le lapin vieillit et qui se manifeste par des verrues qui ont deux localisations possibles, ou la bouche ou le reste du corps, c’est sans gravité sauf si elles se brisent car à ce moment il peut y avoir un saignement abondant…

– La teigne avec une dépilation rougeâtre et blanchâtre sur la tête ou le corps.

– La gale de corps est rare et les agents responsables sont Sarcoptes Scabei ou Notoedres cati. Par contre la gale d’oreille est très répandue surtout chez les lapins de garenne suite à une infection par Psoroptes Cuniculi avec un dépôt brun dans l’oreille, les lapins sont très gênés et se secouent la tête parfois jusqu’au torticolis.

– La coccidiose : la contagion vient par la nourriture ou l’eau, et comme pour la salmonellose chez le canari, l’animal atteint et qui a la chance de guérir est porteur asymptomatique et la propage.

Il y a une forme hépatique avec amaigrissement et mort en quelques semaines, l’autopsie révélant des nodules blancs et jaunes sur le foie et une forme intestinale qui donne une diarrhée.

– En plus de la métrite, du pyomètre et de la listériose qui provoque un avortement, il y a une maladie spécifique qui est la tréponématose (Syphilis du lapin) qui est marquée par de petites vésicules ou ulcères qui ensuite se transforment en croûtes sur les organes génitaux du mâle et de la femelle, les lésions peuvent même atteindre les lèvres ou les yeux. Il ne faut pas la confondre avec des irritations dues à une accumulation d’urine sur les planchers des garennes ou le fond de la cage.

Les pathologies intestinales :

La coccidiose : voir plus haut sur la page.

La rotavirose : diarrhée aqueuse chez les jeunes.

E.Coli : diarrhée jaunâtre.

La salmonellose : rare mais qui provoque un décès rapide ou parfois des selles liquides.

L’entéropathie mucoïde : suite à un constipation, il y a émission de selles diarrhéiques avec du mucus. On peut la prévenir si la ration contient beaucoup de foin.

L’entérotoxémie : diarrhée spectaculaire principalement chez les lapereaux de 4 à 8 mois avec mort rapide et ballonnement du ventre. L’origine est Clostridium Spiroforme. La prévention consiste à donner un aliment riche en fibres et donc principalement du foin. C’est probablement la maladie la plus impressionnante vu ses symptômes…

La maladie de Tyzzer : chez les lapins de 6 à 12 semaines , elle provoque suite à un manque d’hygiène ou un stress, une perte d’appétit avec déshydratation et surtout des diarrhées importantes. Elle n’est pas contagieuse à l’homme mais bien à d’autres mammifères comme le poulain et aussi aux rongeurs (souris, rats,etc…).

Il y a aussi des infections oculaires (conjonctivite, abcès), des urolithiases (calculs urinaires) et cystites, d’autres infections parasitaires que celles décrites ci-dessus (puce, pseudo-gale), etc…

Deux autres pathologies souvent sous-estimées sont :

– le mal de patte qui touche davantage les animaux âgés dont la peau a perdu son élasticité et les lapins obèses. Les causes sont les litières humides et souillées, les sols en grillage mal adaptés et une densité de population trop importante. Il y a infection par un staphylocoque qui provoque une pododermatite qui peut devenir ulcérative et hémorragique.

– l’anomalie du port de la tête : inclinaison avec torticolis dont les causes sont les lésions traumatiques, les tumeurs, la bactérie Pasteurella multocida ou un parasite nommé E. cuniculi. Dans tous ces cas le pronostic est réservé.

Reste deux maladies davantage connues :

– la myxomatose : elle se caractérise par une conjonctivite, un jetage nasal purulent, et des oedèmes sous la peau ou des tumeurs nodulaires sont observés par la suite. Le vecteur principal est un insecte piqueur (moustique, puce, etc…)

– la maladie hémorragique virale : il peut y avoir mort brutale sans symptômes apparents ou alors un jetage nasal teinté de sang. La maladie est extrêmement contagieuse et le taux de mortalité est élevé pouvant dépasser les 90%.

La vaccination existe contre ces deux maladies. Dès 4 semaines faire une primo vaccination avec un vaccin contre la myxomatose. Puis vers 10 semaines vacciner contre la maladie hémorragique et la myxomatose. Puis rappel annuel pour la maladie hémorragique. Et tous les quatre mois pour la myxomatose.

En conclusion, il faut bien garder à l’esprit que chez le lapin de même que chez les rongeurs le management est essentiel et il est fondamental de consulter un vétérinaire dès l’apparition des premiers symptômes car toutes les maladies peuvent très vite se compliquer et devenir des urgences…

merci pour ces efforts

merciiiiiiiiiii

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