kidnapping et séquestration d’enfants : Un phénomène nouveau, un crime impardonnable
Il ne se passe plus un jour sans que la presse nationale ne puisse nous rapporter un de ces faits ou comptes rendus signalant la disparition, le rapt ,l’enlèvement ou la séquestration de jeunes enfants .Ces actes criminels se produisent le plus souvent près des domiciles, sur leurs terrains de jeux , à la sortie des écoles ou bien sur le chemin du retour de ces jeunes victimes .Ces faits dont les conséquences psychologiques traumatisantes tant sur les parents que pour l’ensemble des citoyens , se manifestent de façons violentes et ne répondent à aucune explication logique .Même les supplications des mamans éplorées ne comptent plus . Ce phénomène nouveau fait son apparition parmi les autres dérives et s’inscrit en droite lignes parmi celles que nous vivons déjà à travers la contre façon, le trafic de la fausse monnaie ou celui des stupéfiants avec l’entrée en lisse de l’héroïne et de la cocaïne qui nous parviennent de très lointaines contrées.
Si le fait de l’enlèvement était dans le passé l’œuvre de groupes de banditismes structurés et organisés et dont les victimes étaient particulièrement ciblées, aujourd’hui ,au vu des faits relatés ,ceci est devenu de la responsabilité de très jeunes individus en quête de gains faciles , qui se recrutent le plus souvent dans l’environnement immédiats des familles des victimes dont les revenus ou les ressources ne sont pas particulièrement significatives .C’est un danger mortel car, ils pourraient passer à l’acte suprême pour si peu sans compter les conséquences et autres traces indélébiles des tortures multiformes que subissent les victimes qui sont parfois violées ou assassinées et même jetées aux fonds de puits ou dans des décharges publiques.
Tout récemment, un jeune garçon a miraculeusement échappé des mains de ses ravisseurs à Bordj Bou Arreridj Il avait raconté qu’il vivait dramatiquement parmi 10 autres enfants enlevés et séquestrés dans des conditions épouvantables
En Algérie la peine de mort a été suspendue depuis le début des années 1990 .Aucun condamné à mort n’a été exécuté depuis. A quand ces criminels pourraient ils bénéficier encore de ces « largesses » et de la grâce du peuple algérien ? N’est il pas temps pour que les pouvoirs législatifs puissent s’adapter avec des textes nouveaux et que les juridictions puissent passer à une vitesse supérieure pour examiner rapidement les cas des auteurs de ces crimes qui auraient été arrêtés pour les juger dans les délais les plus brefs et d’exécuter de sentences avec tout autant de célérité ? L’impunité est hélas un encouragement certain .
Empêtrés dans toutes sortes de combats, les services de sécurité ne peuvent à eux seuls lutter contre tous ces dévoiements. De ce fait, la société civile est elle aussi interpelée. Sa responsabilité est toute aussi engagée dans la lutte contre tous ces phénomènes car personne ne peut prétendre pouvoir y échapper à ces dérives. aujourd’hui .
un monde fou
oui , surtout il faut la vigilance chaque jour pour nous enfants
chaque criminel le procureur de la république doit donner une prison avie ferme