1. Le champ lexical : regroupement thématique (groupe de termes qui sont liés par le sens).
En principe, le champ lexical accueille des termes appartenant à la même catégorie grammaticale ;
Il se distingue du champ associatif qui peut toucher plusieurs catégories.
Les notions se recoupent notamment dans les programmes 2024.
2. Le champ sémantique : (relatif à la polysémie d’un mot)
Il est constitué par les différents sens d’un même mot.
N. B :
* Lors de l’activité de l’analyse des textes, l’attention de l’élève doit être attirée sur le fait que la réflexion sur les champs lexicaux permet de repérer le thème dominant qui y est développé.
* Pour les activités de compréhension et d’écriture, la constitution de champs lexicaux est incontournable.
Exercice écrit :
Dans le poème en prose suivant, les champs lexicaux de la pauvreté et de la richesse s’opposent. Relevez les termes qui constituent ces deux champs lexicaux.
Sur une route, derrière la grille d’un vaste jardin, au bout duquel apparaissait la blancheur château frappé par le soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne si pleins de coquetterie.
Le luxe, l’insouciance et le spectacle habituel de la richesse rendent ces enfants-là si jolis, qu’on les croirait faits d’une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté.
A côté de lui, gisait sur l’herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré, vêtu d’une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroterie. Mais l’enfant riche ne s’occupait pas de son joujou préféré, et voici ce qu’il regardait :
De l’autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y avait un autre enfant, sale, chétif, fuligineux, un de ces marmots-parias dont un œil impartial découvrirait la beauté, si, comme l’œil du connaisseur devine une peinture idéale sous un vernis de carrossier, il le nettoyait de la répugnante patine de la misère.
A travers ces barreaux symboliques séparant deux mondes, la grand route et le château, l’enfant pauvre montrait à l’enfant riche son propre joujou, que celui-ci examinait avidement comme un objet rare et inconnu.
Or, ce joujou, que le petit souillon agaçait, agitait et secouait dans une boîte grillée, c’était un rat vivant ! Les parents, par économie sans doute, avaient tiré le joujou de la vie elle-même.
Et les deux enfants se riaient l’un à l’autre fraternellement, avec des dents d’une égale blancheur.
merci bien
mecé mercé mercé
allaoumma ballirna ennajah