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الاجراءات المتخذة على اثر إنعقاد الندوة الوطنية لمدراء مؤسسات التعليم العالي يوم 27 مارس 2024 بجامعة باب الزوار
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حراوبية: ما تعيشه الجامعة من حراك أمر صحي وطبيعي
05-04-2016 تلمسان: نورالدين بلهواري
وأكد حراوبية أن الوزارة سعت لوضع أطر الحوار والنقاش للتكفل بكل المشاكل العلمية البيداغوجية والاجتماعية للطلبة والأساتذة، مشترطا المرور على الهياكل والأطر المختصة.
حراوبية الذي استقبل بالهتافات من طرف عشرات الطلبة بكلية علوم الطبيعة والحياة والدين وتجنب ملاقاتهم بعين المكان أكد خلال اللقاء الصحفي أن الوزارة مستعدة لطرح وحل إشكالية تسمية الشهادة بالنسبة لطلبة الصيدلة وطب الأسنان وترقيتها إلى مصاف الدكتوراه.
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الإحتجاجات على غياب النقل أرغمته على تقليص نقاط جولته الرسمية
الطلبة يمنعون حراوبية بالقوة من دخول القطب الجامعي بتلمسان
2024.04.04 – سميح.ب
عاد وزير التعليم العالي والبحث العلمي رشيد حراوبية أدراجه خلال زيارة العمل التي كان يعتزم القيام بها إلى القطب الجامعي بشتوان في ولاية تلمسان، بعد أن واجهته احتجاجات طلابية ابتعدت هذه المرة عن نظام الألمدي الذي بات الطلبة يسمونه نظام "الألم طويل الأمد"، حيث شلّت الإستجابة الواسعة للإضراب الذي دعا إليه الإتحاد الوطني للطلبة الجزائريين "الإينيا" القطب الجامعي.
- وأكد الغاضبون أن احتجاجهم يتمحور حول عدم استجابة الإدارة ومديرية الخدمات الجامعية للمطالب التي يرفعونها منذ أزيد من سنتين، وتتعلق بتوفير النقل شبه الحضري، حيث أكد الطلبة المحرومون من الإقامة الجامعية والقادمون من الحناية وعين يوسف، الرمشي وأولاد ميمون وعين فزة وتيرني وغيرها، من البلديات القريبة من مقر الولاية، أن مشوارهم الدراسي بات مهدّدا في ظل أزمة النقل التي يدفعون ثمنها بشكل يومي.
- وأضاف الطلبة أن معاناتهم تبدأ من ساعات الصبيحة الأولى ولا تنتهي إلا في ساعات متأخرة من اليوم، حيث بات التفكير في ضمان مقعد في الحافلات يطغى على يومياتهم ولو على حساب تركيزهم على الدراسات، وطالب المحتجون من رئاسة الجامعة تقديم ضمانات جدية بخصوص الموسم الدراسي القادم من أجل استئناف الدراسة.
- وكان وزير القطاع قد حلّ في زيارة عمل بولاية تلمسان للوقوف على أهم المنجزات التي استفاد منها القطاع، خاصة وأن تلمسان تحولت إلى قطب جامعي متميز بعد استفادته خلال البرامج المتتالية الأخيرة من آلاف المقاعد البيداغوجية والأسرّة، مما جعل الجامعة تشهد تحولا نوعيا في الخدمات المقدمة للطلبة وهو ما مكنها من تبوأ المركز الريادي على المستوى الوطني في مختلف الإحصائيات التي تشرف على إعدادها مراكز دولية.
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Poursuite de la grève et appel à une marche millionnaire le 12 avril
Le spectre d’une année blanche plane sur les universités algériennes
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Samia Amine
Les étudiants ne rejoindront pas les bancs des universités. Lors d’une rencontre tenue ce dimanche 3 avril à la faculté de Bouzareah à Alger, la Coordination nationale des universités a décidé de maintenir la pression en poursuivant la grève à travers tout le territoire national. Outre ce mouvement de débrayage qui restera ouvert, cette organisation estudiantine appelle les étudiants à participer massivement à une marche « millionnaire » le 12 avril à Alger. Cette manifestation devra partir de la Grande Poste avec comme destination le siège de la Présidence de la République à El Mouradia.
La mobilisation des étudiants ne faiblit pas. Une autre rencontre de deux jours devrait se tenir à partir de mercredi 6 avril à Alger. Les résultats de la conférence nationale tenue le 27 mars dernier ainsi que les déclarations du premier responsable du département ministériel de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique semblent lui avoir donné un nouvel élan. Mais la poursuite du mouvement de contestation qui a vu le jour début février dans les campus en Algérie laisse actuellement planer le spectre d’une année blanche.
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le 05.04.11 | 12h06
Des centaines d’étudiants ont été empêchés de marcher, mardi, à Boumerdès. Les forces de police ont, dès le début de matinée, pris place devant la faculté des sciences de l’ingénieur d’où devait démarrer la marche. Surpris par le nombre de policiers mobilisés pour mater leur action, les étudiants se sont mis à scander des slogans hostiles au système en place.
Ils ont brandi des banderoles sur lesquels on peut lire : « Pour une université libre et autonome » « L’université est une industrie qui sert à alimenter la marché nationale de la pensée de la nation ».
Vers 9h30, des dizaines d’entre eux ont tenté de battre le pavé et de sortir de leur faculté, mais ils ont été bloqués par les éléments des forces de l’ordre, postés devant le portail principal de leur Faculté. Les protestataires ont tenté à maintes reprises de forcer l’escadron, mais en vain.
Les policiers ont même usé de leurs matraques, malgré les cris qui fusaient de la foule rappelant le caractère pacifique de leur action. Une demi-heure après, les étudiants ont réussi à sortir dans la rue via une petite porte qui a été ouverte il y a plus d’un mois par l’administration pour casser leur mouvement de grève.
Une fois dans la rue, les protestataires se sont mis à terre pour éviter de se faire bousculer par les agents de l’ordre qui les ont cernés de part et d’autre. Plusieurs bousculades, émaillées d’usage de la force ont eu lieu devant la cité U Baya Hocine des filles.
Certaines résidentes, empêchées de sortir de leur cité se sont mises à lancer des bouteilles d’eau de leur balcon. A Midi, la tension est toujours de mise. Les étudiants dénoncent le mépris affiché par la tutelle quant à la satisfaction de leurs principales revendications, précisant que la réunion du 27 mars a été tenue avec les représentants des organisations satellitaires et non pas avec les vrais délégués des universités du pays.
Ramdane Koubabi
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Centre universitaire de Bouira
Report de l’AG et jeu trouble de l’administration
5 Avril 2024 Ramdane B. 70 lecture(s)
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Initialement prévue pour hier lundi, l’Assemblée générale des étudiants du Centre universitaire de Bouira, n’a finalement pas eu lieu, pour des raisons qui restent flous.
En effet, cette AG qui devait déterminer la poursuite ou non de mouvement de protestation enclenché dimanche, a été repoussée a une date qui reste à déterminer.
Pourtant, les affiches annonçant la tenue de cette Assemblée sont encore accrochées au quatre coin du centre universitaire,En se rapprochant d’un étudiant pour s’enquérir de la situation, ce dernier nous dira : « Ce n’est pas pour aujourd’hui (hier, NDLR), il y’a un jeu trouble de la part de l’administration ». On lui demande de s’expliquer, il dit : « l’administration du centre ‘’passe à l’offensive’’, elle est en train d’essayer de diviser les avis concernant ce débrayage en agitant le spectre de l’année blanche ».
Aux abords de l’institut des langues et lettres Arabes, on retrouve le représentant des étudiants au niveau de ce département, il tient un meeting, dans lequel, il explique les manœuvres de l’administration pour casser ce mouvement : « Le directeur du centre nous convoque pour dialoguer avec lui, mais à peine la réunion terminée, il se dirige vers les étudiants, pour leur faire peur. Je le dis ici, en votre présence à tous, l’administration utilise la tactique qui consiste à deviser pour mieux régner, soyez vigilants ! ». dit-il, à la centaine d’étudiants qui l’entouraient. En le questionnant à propos de l’AG qui devait se tenir lundi matin, il répondra : « Comment voulez- vous tenir une assemblée générale des étudiants, quand, ces mes mêmes étudiants sont en proie à des menaces et des scénarios catastrophes, de la part d’une administration qui est passée maître dans l’art de la manipulation ». Il poursuit : « Moi, en tant que représentant des étudiants au niveau de ce département, je veux jouer la carte de la communication et du dialogue avec les différentes parties, le statut qui m’a été conféré par la base, m’interdit de les trahir, en allant semer la zizanie comme le font certains membres de comité ». Un peu plus loin, au département des sciences et technologie, on retrouve un membre de l’UGEL, que nous interrogeons sur cette annulation de l’AG, il dira a ce propos : “Je ne sais pas pour l’instant, tout est confus, l’administration nous appelle au dialogue, et étant une organisation viable, on doit écouter ces propositions, ensuite, on verra ». Un étudiant en 2eme année S.T nous interpelle, nous voyant avec le membre de l’UGEL, en disant : « Ces gars de l’UGEL sont de mèche avec l’administration, ils ne servent que leur propre intérêt, une AG devait ce tenir ce lundi, mais en fin de compte,elle est annulée, on ne sait pour quelle raison; comment expliquez-vous cela ? ». Encore un exemple de l’intervention de l’administration pour étouffer la grogne estudiantine, au département de Droit, on assiste à l’affichage des notes du 1er semestre, et d’après les propos recueillis sur place,et de mémoire d’étudiants, les notes n’ont jamais été aussi généreuses. Se renseignant auprès de Nacim, étudiant en 3éme année de Droit, il explique ceci : « C’est un miracle ! pas d’autres mots car, je ne peux expliquer cette avalanche de bonnes notes ». Dit-il en riant, il poursuit : « Sérieusement, je crois et je ne suis pas le seul à le penser, que c’est un coup de l’administration de notre centre, pour calmer les ardeurs des étudiants, mais je peux vous assurer, qui ni un 20/20 ,ni aucune manœuvre malhonnête ne peut nous faire fléchir ». Pour avoir de plus amples renseignements, on contacte le chef de file, de l’AREN, qui, il faut le souligner, s’est tenu à l’écart de toutes tractations directes ou indirectes avec l’exécutif de la fac de Bouira, et cela de l’avis de tous ! Yaakoub, président de cette organisation et représentant des étudiants, déclare : « Ici ,à Bouira, rien n’est clair, tout le monde se mêle de tout, nous à l’AREN, on est avec les étudiants, et qui dit être avec les étudiants, dit, être pour le maintien de la pression; la communauté estudiantine de Bouira est entrain de connaître sa plus grande vague de contestation depuis la création de notre centre, c’est une belle preuve de maturité et de conscience collective ».
Il poursuit, en déclarant : « AG ou non, je vous assure que la contestation ira en s’amplifiant, jusqu’à l’obtention de nos revendications les plus élémentaires ». Malgré les dissensions au sein des différents comités d’étudiants et en dépit du jeu trouble de l’administration, on peut dire que la base estudiantine est déterminée plus que jamais à avoir gain de cause.
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Edition du Mardi 05 Avril 2024
Grandes écoles : la tension persiste
Une forte tendance pousse à la poursuite de la gréve
Par : MALIKA BEN
L’université algérienne n’est décidément pas près de sortir de la zone de turbulences. Les deux semaines de repos ont davantage permis aux étudiants de recharger leurs batteries et de revenir en force pour poursuivre la contestation.
Les débats, portant passerelles et correspondances entre les deux systèmes, classique et LMD, sanctionnés par une série de mesures lors de la Conférence nationale de l’USTHB, n’ont pas été d’un grand secours pour la tutelle. Bien au contraire, les recommandations et autres déclarations officielles faites le 27 mars dernier n’ont fait qu’envenimer la situation.
Les étudiants s’attendaient à une meilleure prise en charge de leurs doléances par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Mé*******s donc des résultats de cette conférence perçue par la communauté estudiantine comme étant “la solution à toutes les contraintes pédagogiques”, les étudiants de la plupart de sauters établissements du supérieur ont opté pour le maintien du débrayage. Il faut dire que la journée d’hier a été des plus tendues dans les facultés, universités et autres écoles. Les assemblées générales se sont déroulées dans une ambiance électrique et une cacophonie totale, rapportent de nombreux délégués, avouant être dépassés par les évènements. Partagés entre deux tendances, à savoir les pour et les contre le maintien du débrayage, les délégués ont, pour la plupart, soumis la décision au vote.
C’est le cas notamment pour la première école d’où la protestation a été lancée il y a deux mois, à savoir l’École nationale supérieure des travaux publics de Garidi, Kouba (Alger).
En effet, l’appel à la reprise des cours, lancé par le délégué de l’ENSTP samedi, a provoqué l’ire de ses camarades. “Je m’adresse à tous les étudiants de l’ENSTP pour leur demander de rejoindre l’école afin de continuer les études, et particulièrement aux étudiants de la 5e année pour leur demander d’entamer la suite de l’EMD du 9e semestre et la validation des PFE”, note la déclaration. Et de justifier cette décision par le fait que les étudiants de cette école “ne sont pas exposés d’une manière directe aux problèmes de classification qui concerne la Fonction publique, du moment que les ingénieurs ne sont pas formés pour être débauchés au niveau de cette structure”. Non convaincus, des étudiants se sont prononcés pour la poursuite du débrayage et d’autres ont voulu répondre favorablement à l’appel.
Pour départager les deux parties, l’assemblée générale a appelé les étudiants de la 5e année à reprendre les cours et ne pas compromettre leur avenir puisqu’ils sont obligés de travailler leurs projets. D’autres facultés et universités n’ont pas eu autant de difficultés à trancher la question puisque la décision a été prise samedi dernier pour le maintien de la grève. C’est le cas notamment de l’École nationale supérieure vétérinaire, des étudiants du système classique de l’université d’Alger III et leurs camarades de la faculté du Caroubier, l’université de Bouzaréah, les étudiants du système LMD de la faculté des sciences politiques et du journalisme. Ces derniers ont accordé “un délai d’une semaine, jusqu’au 9 avril prochain, à leur administration pour résoudre les problèmes pédagogiques, faute de quoi la grève illimitée se poursuivra”, révèle le délégué. L’université où a eu lieu la Conférence nationale, en l’occurrence l’USTHB, ne s’est toujours pas prononcée. “Nous sommes toujours en concertation car nous attendons le retour de tous les étudiants. Mais, une chose est sûre, s’il faut poursuivre le débrayage, nous le ferons.” En un mot, l’université est toujours sous tension et une large tendance de la poursuite de la protestation s’est dégagée des assemblées générales qui ont pu trancher dès le début de l’après-midi. Les grandes écoles tentent de trouver un juste milieu qui permettra aux étudiants de maintenir la pression, tout en suivant leurs cours pour éviter d’aller vers une année blanche.
www.liberte-algerie.com
06-04-2016 بجاية: ز. لخضاري
أقدم الآلاف من طلبة جامعة عبد الرحمان ميرة في بجاية، مساء أمس، على تخريب مقر رئاسة الجامعة الكائن في القطب الجامعي لتارقة أوزمور وحرق كل الأثاث المتواجد فيه، احتجاجا على قيام رئيس الجامعة السيد جودي مرابط بالاعتداء على طالب في السنة الأولى حقوق، فيما نفى الأخير في اتصال هاتفي مع ”الخبر” ذلك متهما الطلبة بمحاولة كسر جامعة بجاية.
الطلبة الذين نظموا مسيرة احتجاجية انطلاقا من القطب الجامعي لأبوداو، كانوا في قمة الغضب، ورفعوا شعارات منددة بتصرف رئيس الجامعة، قبل أن يقتحموا مقر رئاسة الجامعة، بعدما تمكنوا من تحطيم كل السياج الحديدي وفتح منافذه وتخريب كل المكاتب المتواجدة فيه وكذا إخراج أثاثه ثم إضرام النار فيها.
وحدثت الواقعة، حسب روايات الطلبة الذين أكدوا أنهم شاهدوا الاعتداء، في حدود الساعة التاسعة صباحا، عندما تهيأ المئات منهم في كلية الحقوق لعقد جمعية عامة للنظر في طبيعة التدابير التي سيتخذونها اتجاه التأخر الكبير في الدروس الناجم عن الإضراب المفتوح الذي شنته كل جامعات الوطن، وكذا لمناقشة إجراء مسيرة وطنية لهم يوم 12 أفريل الجاري في الجزائر العاصمة تحت لواء التنسيقية الوطنية المستقلة للطلبة.
وتبعا لأشغال الجمعية، يضيف الطالب وذفل يونس محمد لمين” ـ ضحية الاعتداء ـ قاموا بغلق الباب الخلفي للجناح الرابع مكان الاجتماع، قبل أن يقتحمه رئيس الجامعة برفقة أعوان أمن ”ليشرع في سبنا وشتمنا، قبل أن يركل بقدميه مكبرات الصوت، ويلتفت إليّ بدفعي بعنف من الكتفين ثم شدي وعرضي على أحد أعوان الأمن الذي ضربني بلكمة على الوجه”، مما أدى إلى إصابته بجروح على مستوى اللسان واللثة، نقل على جناح السرعة إلى المستشفى أين تلقى الإسعافات اللازمة، كما عرض على طبيب شرعي لمباشرة إجراءات المتابعة القضائية، فيما تمكن رئيس الجامعة، حسب روايات الطلبة، من الفرار وسط ذهولهم بما حدث. أما رئيس الجامعة السيد جودي مرابط، فقد نفى في اتصال هاتفي مع ”الخبر” كل روايات الطلبة، حيث أكد أن ذلك مجرد إشاعات تسعى إلى كسر جامعة بجاية. متسائلا ”هل يمكن تصديق أن رئيس جامعة مثلي يمكن له فعل ذلك؟” ليندد بتخريب مقر رئاسة الجامعة بالقول ”في وقت الحروب لا يتجرأ أحد على تخريب وحرق هيكل جامعي، إنه فعل مشين يرمي إلى تشويه جامعة بجاية”، علما أن الأخير بدا جد منهار في حديثه معنا.
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الإضراب المفتوح متواصل.. وانقسامات حول اجتياز الامتحانات أو مقاطعتها
استفتاءات بالجامعات والمدارس العليا حول تنظيم مسيرات طلابية
2024.04.05 – زين العابدين جبارة
خلص، أمس، الاجتماع التنسيقي بين ممثلي المدارس العليا، إلى العودة إلى الطلبة قصد استفتائهم في تجمعات بساحات المدارس والمعاهد، حول طريقة التصعيد في حركتهم الاحتجاجية، التي تدخل شهرها الثاني في ظل رفض الوصاية تعديل نتائج الندوة الوطنية للتعليم العالي، المنعقدة في الـ27 من الشهر المنقضي، كما شهدت مختلف كليات وأقسام جامعات الوطن، تجمعات مماثلة قصد مشاورة الطلبة حول قرار الاستمرار في الإضراب المفتوح ومقاطعة الامتحانات، أو استئناف الدراسة لتجنب السنة البيضاء، كما شرع العديد من ممثلي الطلبة في التعبئة لمسيرات طلابية.
- وأشار الطالب أبوبكر، أحد المتحدثين باسم اتحاد المدارس العليا إلى أن ممثلي الطلبة، رفضوا نتائج الندوة الوطنية للتعليم العالي، واعتبروها مراوغة من وزارة التعليم العالي بخلق لجان، قصد ربح الوقت وتهدئة الأوضاع لا غير، على حد تعبير المتحدث، الذي أشار إلى أن الاستفتاءات الجماعية التي سيشارك فيها جميع طلبة المدراس العليا، ستتمحور حول الاستمرار في الإضراب المفتوح أو استئناف الدراسة، وبخصوص السنة الجامعية البيضاء، وكذا مقاطعة الامتحانات أو اجتيازها، بالإضافة إلى اختيار أشكال تصعيد الحركة الاحتجاجية.
- وباشرت التنسيقية المستقلة لطلبة الجامعات، عملية تعبئة الطلبة لمسيرة الـ12 أفريل، حيث من المقرر أن تنطلق من ساحة البريد المركزي باتجاه قصر الحكومة أو رئاسة الجمهورية، قصد إبلاغ مطالبهم للقاضي الأول في البلاد، حيث اعتبرت التنسيقية أن نتائج الندوة لم تستجب حقيقية للمطالب التي رفعتها الحركة الاحتجاجية لطلبة الجامعات على مدار الشهرين المنقضيين، في حين استأنف العديد من طلبة كليات جامعة الجزائر 1 و2 و3 الدراسة بشكل تدريجي، في ظل الانقسام الكبير بين الطلبة حول استئناف الدراسة، خوفا من شبح السنة البيضاء، والتمسك بالإضراب المفتوح ومقاطعة الامتحانات.
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عدد القراءات: 51 شهدت جامعة "عبد الرحمان ميرة" لبجاية ظهر أمس الثلاثاء أحداثا خطيرة حيث قام عشرات الطلبة باقتحام المبنى الذي يحتضن إدارة رئاسة الجامعة وتخريب التجهيزات الموجودة به قبل إضرام النار حسب ما لوحظ. وقد تسببت النيران في إتلاف الآثاث وعدد كبير من أجهزة الإعلام الآلي ومجموعة من الوثائق قبل أن يتمكن عناصر الحماية المدنية من إخمادها حسب ما أفاد به رئيس الجامعة السيد جودي مرابط.وقال السيد مرابط أنه لم يجد مبررا لوقوع أحداث مماثلة داخل الحرم الجامعي مذكرا أنه سجل وقوع أحداث مماثلة بالحرم الجامعي لتارقة أوزمورحيث تعرض مبنى قسم الهندسة المدنية لخسائر جسيمة نتيجة أعمال التخريب وأرجع مسؤولية ارتكاب هذه الأعمال إلى مجموعة من الطلبة لم يرقهم عودة الهدوء المسجل منذ بداية الأسبوع.للإشارة فإن هذه الأحداث انطلقت صبيحة اليوم بالحرم الجامعي لأبودا والواقع على بعد 5 كلم بالمخرج الشرقي لمدينة بجاية حيث سجلت مناوشات بين الطلبة الواقفين أمام الجناح 4 لمنع الدخول إليه وأعوان الأمن.وفي أعقاب هذه المواجهة اشتكى أحد الطلبة انه تعرض للاعتداء مما أثار الغضب حيث نظمت مسيرة بالحرم الجامعي لتارقة أوزمور شارك فيها مئات الطلبة أسفرت عن تخريب رئاسة الجامعة.للإشارة فان هذه الحركة الاحتجاجية صاحبها انفجار أنبوب لنقل الغاز خارج الحرم الجامعي مما تسبب في موجة هلع وسط الطلبة. (واج)
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Université de Béjaia
Des étudiants mettent le feu au siège du Rectorat
6 Avril 2024 Dalil S. 1015 lecture(s)
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Le bâtiment abritant les locaux du rectorat de l’université de Béjaia, sur le campus de Targua Ouzemour, a été, en partie, incendié hier, par des étudiants en colère.
Il semblerait qu’un geste « inconvenant » du recteur de l’université Abderrahmane Mira, selon les étudiants du campus d’Aboudaou, serait à l’origine de cet incident sans précédent, mettant du coup, le feu aux poudres.
Le recteur, Djoudi Merabet, indique un témoin oculaire, aurait malmené dans la matinée d’hier, l’un des membres de la Coordination locale des étudiants qui s’occupaient des derniers préparatifs de leur Assemblée générale.
« Ce matin (ndlr, hier) à 9h30, le recteur de l’université de Béjaia, en l’occurrence Merabet Djoudi, accompagné par le doyen de la faculté de droit et des agents de sécurité, a agressé physiquement un étudiant de la faculté de droit qui se préparait à assister à une Assemblée générale organisée par le comité de la même faculté, lui causant une légère blessure au visage » écrivent les représentants des étudiants dans une déclaration-dénonciation, tout en menaçant de radicaliser leur mouvement.
En se disant “choqué” suite à l’enlisement de la situation ,le recteur de l’université de Béjaia a indiqué à la presse que le “comportement de quelques étidiants est inadmissible”.Avant cet incident grave, une explosion de gaz s’est produite au niveau des locaux abritant le centre de calculs de l’université de Béjaia à Targua Ouzemmour provoquant des dégâts matériels considérables. « Même le trottoir longeant le bâtiment a été défoncé » nous dit un fonctionnaire. L’explosion n’a heureusement pas causé de blessures aux personnels travaillant dans le bâtiment. Il est à signaler par ailleurs, que le mouvement de protestation des étudiants de Béjaia se poursuit toujours. Un mouvement de contestation ne présageant rien de bon.
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le 05.04.11 | 15h36 1 réaction
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La longue grève qui paralyse l’université algérienne a dégénéré mardi 5 avril à Béjaïa où des étudiants en colère ont mis le feu à une partie du mobilier et matériel informatique du rectorat se trouvant au campus de Targa Ouzemmour en présence de milliers d’étudiants qui y ont observé un rassemblement de protestation.
Les pompiers ont été appelés pour circonscrire l’incendie allumé devant l’accès principal du rectorat.
L’étincelle est partie d’une altercation survenue deux heures auparavant, vers 9h30, au campus d’Aboudaou entre un étudiant gréviste et le recteur accompagné d’un agent de sécurité.
L’étudiant, en première année Droit, accuse ces derniers de l’avoir agressé physiquement au moment des préparatifs d’une AG qui devait se déroulait entre étudiants du département de Droit.
Une accusation que le recteur, Djoudi Merabet, réfute catégoriquement.
L’incident a en tout cas mis le feu aux poudres et une marche a aussitôt été initiée sur le campus de Targa Ouzemmour où une partie des étudiants étaient en cours.
Les choses se sont précipitées lorsque des étudiants en colère ont forcé l’accès principal du rectorat et y ont fait sortir mobilier et micro-ordinateurs qu’ils ont entassé dehors avant d’y mettre le feu.
Dans une déclaration adressée à notre rédaction, le bureau régional du RCD «condamne l’agression dont a fait l’objet l’étudiant et assure de son soutien toute la communauté universitaire en lutte pour relever son statut et restaurer l’autonomie intellectuelle et la performance pédagogique du secteur».
Une vive tension règne à l’université Abderahmane Mira, dont le campus d’Aboudaou semble le plus touché par la grève qui continue avec le retour des vacances du printemps. La menace d’une année blanche se fait de plus en plus sérieuse.
Kamel Medjdoub
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le 06.04.11 | 01h00 Réagissez
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La Coordination autonome des étudiants de l’université de Béjaïa a affirmé hier qu’elle n’est pas responsable du saccage du rectorat par les étudiants.
«Notre coordination n’est pas derrière cet acte de violence», a déclaré Mahmoud Allouche, membre de cette Coordination. «Sans vouloir justifier l’usage de la violence, nous tenons le recteur pour responsable de ce grave incident. Il a provoqué, par ses comportements irresponsables, cette réaction indésirable», a-t-il ajouté.
Et de raconter : «Lors de l’assemblée générale tenue par le comité autonome de la faculté de droit pour décider des suites à donner au mouvement de grève, le recteur et des agents de sécurité se sont introduits de force dans la salle de la réunion et ont cassé la sono. Quand un étudiant en première année, membre du comité, a demandé des explications au recteur, ce dernier l’a tout simplement agressé en usant de son coude, avant de prendre la fuite à bord de son véhicule personnel.»
Notre interlocuteur, tout en regrettant ce qui s’est passé, continue : «Près de 20 000 étudiants, voulant dénoncer l’agression de leur camarade, ont marché du campus d’Aboudaou vers Targa Ouzemmour. Une fois sur place, les choses ont dégénéré. Plusieurs bureaux du rectorat ont été détruits par nos camarades surexcités.»
«Les étudiants de la faculté de droit vont déposer plainte contre le recteur. Il n’a qu’à se défendre devant la justice», a encore souligné Mahmoud, qui affirme que tous les étudiants sont solidaires et prêts à toutes éventualités.
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Le rectorat saccagé
le 06.04.11 | 01h00 Réagissez
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Des milliers d’étudiants de l’université de Béjaïa ont violement manifesté, hier, pour protester contre «l’agression d’un étudiant par le recteur et par un agent de sécurité».
Les étudiants ont d’abord marché sur un très long itinéraire menant du campus Aboudaou jusqu’au centre de Targa Ouzemour avant d’observer un grand rassemblement devant le rectorat. Après avoir crié des slogans de dénonciation, des étudiants ont forcé l’accès principal de l’immeuble abritant l’administration. Ils ont pu ouvrir la porte d’entrée avant de saccager le matériel informatique, qu’ils ont brûlé par la suite à l’extérieur. Dans une déclaration à El Watan, Ouedfel Younes Mohamed Lamine, étudiant de 1re année de droit, qui dit avoir été «agressé», témoigne : «Il était 9h30 ce matin (lundi, ndlr). Le comité des étudiants du département de droit a organisé une assemblée générale pour discuter des problèmes auxquels nous faisons face. Les étudiants ont bloqué tout accès au bloc 4 qui abritait cette réunion (…).
Les agents de sécurité sont venus pour forcer l’ouverture des portes. Nous avons tenté de les en empêcher en leur disant que c’est notre droit de faire grève.» Et d’ajouter : «Le recteur, qui est entré dans la salle, m’a lancé des propos désobligeants et m’a tenu par les mains pour m’immobiliser. C’est là qu’un agent de sécurité a surgi pour m’asséner un coup à la mâchoire avec le coude. Le sang a giclé. Je me suis rendu ensuite dans un centre de soins où on m’a délivré un certificat médical. J’ai porté plainte contre le recteur et l’agent de sécurité pour agression.» Contacté par nos soins, le recteur de l’université de Béjaïa, Djoudi Merabet, nie en bloc les faits qui lui sont reprochés.
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06/04/2016 Actualités : UNIVERSITÉ
Marche des étudiants de Boumerdès
En dépit de l’impressionnant dispositif répressif installé devant l’entrée de la Faculté des sciences de l’ingénieur de l’Université M’hamed-Bougara de Boumerdès, des centaines d’étudiants ont réussi à marcher, une première fois, sur plusieurs centaines de mètres avant d’être arrêtés. Cependant, dans l’après-midi, ils ont parcouru l’itinéraire convenu.
A plusieurs reprises, marcheurs et policiers se sont affrontés, sans gros dégâts, fort heureusement. Les étudiants, filles et garçons, se *******aient de foncer sur la haie de policiers en scandant leurs slogans favoris, dénonçant leur ministre en particulier et le pouvoir politique de manière générale. Ainsi, ils ont réussi à maintes fois à se frayer un passage. Pour se donner du courage, ils scandaient : «Djibouna les paras, les CRS ayanine, Harraoubia mahboul !» (Ramenez vos paras, les CRS sont mous, Harraoubia est fou). Deux étudiants se sont évanouis et des blessés, légers, ont été déplorés vers midi. Un étudiant nous a montré plusieurs ecchymoses au pied droit dus aux coups de pied et de gourdin qu’il a reçus. Le cortège des marcheurs a démarré à l’heure convenue, à 9h30, de la cour de la Faculté des sciences de l’ingénieur FSI, pour passer par la Faculté des sciences pour ensuite rallier celle des sciences des hydrocarbures et de la chimie (ex-INH), où un sit-in permanent (jour et nuit) est prévu. Devant le portail de la FSI, les étudiants ont engagé un bras de fer avec les URS. Le secrétaire général de l’Université de Boumerdès, Boufellah, fait son apparition au milieu des manifestants. Ce responsable a vainement tenté de convaincre son auditoire de révoltés que toute marche nécessite une autorisation réglementaire. De leur côté, les protestataires accusent les services de sécurité d’avoir violé les franchises universitaires. Ils s’en sont, par ailleurs, pris à leur rectrice, l’accusant d’avoir demandé la présence des forces de l’ordre alors que leur marche est pacifique. Retournement de situation. Les manifestants contournent le dispositif sécuritaire pour se retrouver hors de l’université. Une seconde fois, les URS accourent pour leur barrer la route. «Nous sommes des étudiants pas des voyous !» «Nous sommes des étudiants pacifiques.» A plusieurs reprises, les manifestants forcent le barrage policier. A leur arrivée à hauteur de la résidence des filles Halima- Bayou, les étudiantes bloquées par les gardiens qui refusaient de leur ouvrir le portail, lançaient des youyous et des bouteilles d’eau pour encourager leurs camarades qui faisaient face aux URS. La situation a failli dégénérer lorsqu’un policier a commencé à prendre les résidentes en photo. Sur place, les marcheurs ont longuement scandé les slogans fustigeant le ministre et le pouvoir. «Y en a marre de la hogra !» «Y en a marre de ce pouvoir.» «A bas la répression, liberté d’expression !» «One, two, three, où va l’Algérie ?» «Djazaïr horra démocratia !» répétaient-ils. Ils ont aussi chanté en chœur Min Djibalina et adapté la célèbre chanson Yal menfi (l’exilé) à l’air du temps et de la protesta. Une étudiante en première année de master a tenu à nous faire une déclaration pour expliquer le pourquoi de leur action pacifique : «Nous nous sommes réunis pour décider, dans notre propre intérêt, de la reprise des cours tout en maintenant les actions pacifiques, et ce, jusqu’à ce que les dirigeants de ce pays se prononcent sur le devenir de l’Université algérienne et l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Nous espérons que les autres universités du pays nous rejoindront pour faire aboutir cette revendication légitime.» Il faut rappeler que la contestation du fameux décret présidentiel qui a semé la discorde au sein de la communauté estudiantine a été lancée à partir de l’Université M’hamed-Bougara et que durant les sit-in à Alger, qui ont duré plusieurs jours et nuits, les étudiants de Boumerdès ont été les plus actifs et aussi les plus réprimés. Il y a lieu de noter que des manifestants, notamment des délégués, nous ont fait part des menaces proférées contre eux par les services de sécurité. Dans l’après-midi, la persévérance et l’énergie juvénile des étudiants a eu raison de la force répressive. Ainsi, les manifestants ont fini par parcourir l’itinéraire prévu avant de regagner le rectorat, en passant par une partie de la ville de l’ex-Rocher-Noir. Au niveau du rectorat, les marcheurs ont trouvé le portail clos. Aux cris de «Chérifi dégage !» «Harraoubia dégage !», ils ont forcé le portail pour occuper l’esplanade faisant face à la direction de l’université.
Abachi L.
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Actualités : BÉJAÏA
Des étudiants mettent le feu au siège du rectorat
La tension est montée crescendo, en début de matinée d’hier, à l’Université de Béjaïa. Le bâtiment abritant le siège du rectorat, situé au campus de Targua-Ouzemmour, a été le théâtre d’actes d’une extrême violence où des étudiants chauffés à blanc ont saccagé et incendié plusieurs bureaux de l’édifice administratif.
«Je suis très choqué par le comportement de certains étudiants, en temps de guerre, on ne brûle pas une université. C’est inadmissible ce qui s’est passé chez nous», nous dira à chaud Merabet Djoudi, le recteur de l’Université de la capitale des Hammadites. A l’origine de cette insurrection, selon des informations recueillies au centre universitaire, le recteur de l’Université Abderrahmane-Mira aurait «malmené» un étudiant affilié à la coordination locale. Le geste du responsable de l’université a immédiatement fait réagir un groupe d’étudiants qui s’est déplacé au rectorat de Targua- Ouzemmour pour venger leur camarade et ensuite saccagé tout ce qui se trouvait sur leur passage. «Le recteur de l’Université de Béjaïa, accompagné par le doyen de la faculté de droit et des agents de sécurité, a agressé physiquement un étudiant de la faculté de droit qui s’apprêtait à assister à une assemblée générale organisée par le comité de la même faculté, lui causant une légère blessure au visage, avant de le menacer verbalement», dira un membre de la coordination rencontré dans l’enceinte universitaire. Il est à noter que les étudiants de l’Université de Béjaïa n’ont pas rejoint leurs amphis depuis leur retour des vacances, suite au mot d’ordre de grève, lancé par la Coordination nationale autonome des étudiants et la non-satisfaction de leurs revendications.
Kamel Gaci
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Marche des étudiants à Boumerdès
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Feriel Driss
Les étudiants de l’université Mohamed Bougara de Boumerdès ont organisé une marche pacifique de protestation ce mardi 5 avril de la faculté de géométrie à celle des sciences, a‑t‑on constaté sur place. Les étudiants ont réclamé la satisfaction de leurs revendications et dénoncé l’attitude du ministère de l’Enseignement supérieur qui se *******e de promesses. Pour de nombreux étudiants, les discussions en cours entre leurs représentants et le ministère sont vouées à l’échec. « Le ministère n’écoute pas les étudiants et impose ses points de vue. On veut du concret », a expliqué un étudiant.
Dans une instruction datée du 23 février dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur a demandé aux recteurs d’universités d’ouvrir le dialogue avec les représentants des étudiants pour préparer les textes d’application définissant les équivalences entre le système classique et le nouveau système LMD. A Boumerdès, une rencontre a été organisée entre le rectorat et les étudiants suite à une instruction. Il a été décidé de reporter les examens et de mettre en place un système de rattrapage des cours. Les étudiants ont demandé que les diplômés issus des deux systèmes bénéficient d’un traitement équitable après leur sortie de l’université, notamment en matière d’accès à l’emploi.
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Les étudiants brûlent le mobilier du rectorat
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Samir Haddadi
Tout le mobilier du rectorat de l’université Abderrahmane Mira de Bejaïa a été incendié dans l’après‑midi de ce mardi 5 avril par des étudiants après leur marche qui les a menés du campus Aboudaou vers celui de Targa‑Ouzemour. Tenant un rassemblement devant le rectorat, les étudiants ont saccagé le rez‑de‑chaussée et le premier étage du bâtiment. Tout le mobilier se trouvant à l’intérieur a été sorti avant d’être incendié. Les étudiants ont organisé une marche pour protester contre l’agression dont a été victime selon eux un de leur camarade de la part du recteur. Il s’agit d’un étudiant en première année de droit.
Par ailleurs, le front social à Bejaïa reste en ébullition cette semaine. En effet, plusieurs institutions publiques de la région sont paralysées par une grève de leurs travailleurs. La direction du commerce et des prix (DCP) celle de la chambre de l’agriculture (DCA), la CNAS sont notamment affectées. Les revendications sont presque les mêmes pour les différents grévistes. Les trois cents cadres techniques du secteur de l’agriculture de Bejaïa ont organisé une marche du siège de la DCA vers celui de la wilaya pour remettre leurs revendications au wali. Ces derniers exigent l’application du régime indemnitaire et un statut pour leur corporation. « Il est fortement regrettable de constater que le corps technique de l’agriculture soit aujourd’hui otage des négociations infructueuses des membres de la commission chargée de la refonte du régime indemnitaire, qui semble butés à trouver un consensus sur le taux à fixer, concernant les primes et autres indemnités », souligne la lettre adressée en ce sens au premier ministre.
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le quotidien d’oran 06/04/2016
par Amine L. & K.R.
Des milliers d’étudiants de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa ont vivement protesté, hier, contre «l’agression d’un étudiant par le recteur et par un agent de sécurité», selon leurs propos. Les manifestants ont ob-servé une longue marche du centre universitaire Aboudaou situé à l’est de la ville vers le rectorat de Targa Ouzemour. Sur les lieux, les protestataires ont tenu un sit-in pour dénoncer cette « agression ». Ils ont saccagé le portail d’entrée avant de détruire le matériel bureautique et informatique qu’ils ont incendié près de l’enceinte administrative. O.Y. Mohamed Lamine, étudiant de première année de droit qui avait pris la parole durant ce rassemblement, a donné sa version des faits. «A l’appel du comité des étudiants de notre département de droit, nous avons tenu notre assemblée générale pour arrêter la démarche à entreprendre vis-à-vis du mouvement de protestation déjà enclenché par les étudiants. Avant l’entame des discussions, les étudiants ont fermé les portes des salles où se déroulait ce conclave. Les agents de sécurité sont violemment intervenus pour ouvrir les accès. En tentant de les dissuader, nous avons été pris à partie par ces derniers», raconte cet étudiant. «Nous leur avons rappelé que nous sommes dans notre droit le plus légitime d’observer des grèves», poursuit-il. «Le recteur, ajoute-t-il encore, m’a pris à partie et m’a tenu mes bras. Un agent de sécurité m’a donné un coup de son coude au visage». Cet étudiant relate avoir porté plainte contre ses présumés agresseurs et dit avoir un certificat médical après avoir subi une consultation à l’hôpital. De son côté, le recteur de l’université Abderrahmane Mira réfute complètement avoir agressé l’étudiant plaignant. A Boumerdès, et face à un dispositif sécuritaire très impressionnant, quelques centaines d’étudiants de l’université M’hamed Zougara de Boumerdès ont tenté de sortir dans la rue, hier matin. Vers 10h, des centaines d’étudiants se sont rassemblés devant le siège de la faculté des sciences de l’ingénieur, sise à la cité des 800 logements, alors que d’autres ont été bloqués dans l’enceinte même de la faculté. Toutefois, après quelques heurts sans gravité, ces étudiants ont réussi à sortir par une autre porte et rejoindre leurs camarades dans la rue. Quelques instants après, les protestataires ont été cernés par des policiers non loin de la cité Baya Hocine des filles. A cet endroit précis, ils se sont regroupés avant de se mettre à terre pour éviter le contact avec les agents de l’ordre qui semblaient ne pas céder à la pression des manifestants. Les étudiants n’ont pas cessé de scander des slogans hostiles aux responsables du ministère, allant jusqu’à exiger le départ du ministre de l’Enseignement supérieur. En début d’après-midi, les étudiants ont forcé le barrage des forces anti-émeutes pour organiser une marche qui les a conduits jusqu’au siège du rectorat de l’université de Boumerdès. Là, un sit-in a été improvisé. «Les Conférences sur les problèmes pédagogiques de l’université algérienne n’ont pas été suivies d’effet sur le terrain, c’est pour cette raison que nous demandons des garanties pour l’application des recommandations de la conférence du 27 mars dernier».
D’autre part, selon nos échos, l’option de la marche et du boycott des cours n’est pas partagée, dira un étudiant, par l’ensemble des étudiants car beaucoup d’entre eux, «les silencieux» comme certains se plaisent à les appeler, sont restés à l’écart de ce mouvement de protestation. Cependant, un délégué des étudiants nous a confirmé la poursuite du mouvement de grève au sein de l’université de Boumerdès à l’instar d’autres universités du pays.
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Grève, sit-in et malaise des étudiants
Les jeunes, otages d’une mauvaise gestion du social
Par : K. REMOUCHE
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Outre la série d’émeutes et de marches, les grèves, sit-in et autres mouvements de protestation se sont multipliés au cours de ces dernières semaines. Médecins, personnel paramédical, étudiants, fonctionnaires, salariés dans différents secteurs, postulants au logement aidé manifestent quotidiennement leur colère, ce qui dénote un malaise profond vécu par de larges franges de la population, dans un contexte de printemps des libertés en Afrique du Nord qui n’a, jusqu’à présent, pas fortement inspiré nos gouvernants. En effet, au moment où le vent de révolte souffle sur la région, les pouvoirs publics, face à cette inflation de revendications, répondent, soit par le silence, soit par la provocation. En tout cas pas par des solutions adéquates qui apaisent le front social. Sur nombre de questions, comme l’accès à l’emploi, au logement, les autorités adoptent des plans qui ne règlent pas de façon structurelle les tensions, en dépit d’une aisance financière sans précédent dans l’histoire économique de l’Algérie post-indépendante.
En particulier, à la suite d’un éminent économiste, les pouvoirs publics n’adoptent pas souvent le principe des 3 D, diagnostic, dialogue et décision pour solutionner ces problèmes. La seconde étape est carrément négligée, d’où des mesures actuellement fortement controversées.
Il est clair que l’État a besoin sérieusement d’améliorer sa gouvernance particulièrement du social qui consiste entre autres à anticiper les conflits.
À cet égard, des membres de la diaspora ont cité plusieurs facteurs qui n’incitent pas à leur retour au pays, voire à l’implantation de leurs entreprises en Algérie : la qualité de l’enseignement, l’efficacité du système de santé, la bureaucratie, les services bancaires, la chaîne logistique et même la prise en charge des questions environnementales. En somme, on enregistre des prestations médiocres teintées parfois d’odeur de corruption ou de népotisme que les citoyens dénoncent au quotidien sans réaction des autorités qui se complaisent souvent dans un mur de silence. À tel point que ces derniers n’hésitent pas à employer le mot incompétence, ou à pointer du doigt des auxiliaires de la République considérés comme corrompus ou plus portés sur la satisfaction de leurs intérêts personnels ou sur la répartition de la rente.
Paradoxalement, face à l’élargissement des mouvements de protestation, les pouvoirs publics hésitent à mettre en œuvre les réformes indispensables pour le maintien durable de la paix sociale : un dialogue permanent, y compris avec les syndicats indépendants représentatifs de la corporation ou du corps de métier ; un système salarial et de motivation des ressources humaines arrimé à la productivité et la performance ; des investissements dans la qualité de l’enseignement et non uniquement comme par le passé dans la quantité : infrastructures et nombre d’enseignants ; un appareil de formation adapté aux besoins du marché du travail ; la modernisation de l’administration et son corollaire l’efficacité de ses services ; la réorientation de la politique économique vers l’appui tous azimuts à l’entreprise de production, particulièrement privée, la principale source de création d’emplois et de richesses.
De grands chantiers sont donc à mener sans lesquels il faut s’attendre à une instabilité sociale fort coûteuse pour l’économie nationale et à un profond malaise des Algériens devant les injustices et les inégalités, entretenu par une attitude passive des gouvernants face à la montée des problèmes. Une situation en somme confuse qui annonce de nouveaux cycles de violence.
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الاجراءات المتخذة على اثر إنعقاد الندوة الوطنية لمدراء مؤسسات التعليم العالي يوم 27 مارس 2024 بجامعة باب الزوار |
حسبنا الله ونعم الوكيل الماجستير لم يشر إليه بتاتا أين هي ردود تعليقات المعنيين
والله عيب وعار على طلبة وحملة الماجستير كل هذه البهدلة والمهزلة ولا تحرك نستفز ولا نتحرك أين نحن؟ ماذا نفعل؟ ماهو مستقبلنا؟
ألم تسمعوا بما معناه من استغضب ولم يغضب فهو حمار بالله عليكم ألم نستغضب؟