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Thématique : Fêtes et traditions en Algérie 2024.

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Thématique : Fêtes et traditions en Algérie

Algérie, espace algérien de Firdaous.com
Les fêtes musulmanes sont établies selon le calendrier lunaire. Un mois lunaire correspond au temps qui sépare deux nouvelles lunes. L’année lunaire est plus courte de 11 jours que l’année solaire, et donc chaque année les fêtes ont lieu 11 jours plus tôt que l’année précédente.

Eid Al-Saghir marque la fin du long mois de jeûne du Ramadan. Le matin les hommes vont prier à la mosquée, et ensuite les familles se réunissent autour d’un copieux repas. Tout le monde porte de nouveaux vêtements, et les enfants reçoivent des cadeaux et de l’argent. Il est aussi de coutume de faire l’aumône aux indigents. Eid Al-Saghir est férié, et en général les familles fêtent durant au moins deux jours.

Eid Al-Kabir se fête le dixième jour de Zu al-Hijja, le dernier mois de l’année. Cette fête commémore l’agrément du prophète Abraham à offrir son fils en sacrifice à Dieu. Ce jour-là, les chefs de famille sacrifient un mouton selon les rites musulmans et partagent la viande avec leur famille, leurs amis et les nécessiteux.

Les fêtes locales sont dénommées « moussems ». Ainsi, Moussem Taghit, à la fin octobre, fête la récolte des dattes à Taghit, une oasis de l’ouest de l’Algérie. Au printemps, se tiennent le moussem des tomates à Adrar et le moussem des cerises à Tlemcen.

1er janvier : Nouvel An
1er mai : fête du Travail
19 juin : fête de la Révolution
5 juillet : fête de l’Indépendance
1er novembre : anniversaire de la Révolution

Quant aux traditions en Algérie, symboles de fraternité et de vie commune, elles demeurent la base de vie de tout un chacun.

A l’est algérien se trouve « Constantine », appelée à une époque passé « Cirta » et de nos jours nommée « la ville du savoir et des savants ». Constantine est une ville ouverte à la civilisation mais protectrice. Elle est célèbre de par son cuivre de très bonne qualité, ses ponts suspendus et son musée « Cirta » qui représente la mémoire des civilisations. Du coté vestimentaire, la mariée constantinoise doit s’acheter une robe de majboud ou de fetla (des fils d’or) et la fête ne peut être intéressante qu’avec de la bonne nourriture : la baklawa, la qtayef et le makroud pour les gâteaux ; et la chakhchoukha, chorba frik et shtitha comme plats.

Au centre du nord se trouve la capitale « Alger la blanche ». La convivialité dans cette ville est de rigueur. Les soirées de ramadhan et les boukalets son inséparables et témoignent de la chaleur et de la fraternité qui régissent la vie des gens. Du coté vestimentaire les Algérois préservent encore à l’occasion le sarwal shanka (pantalon ouvert sur les cotés) et la belle veste faite de fils d’or.

Pour les gâteaux la table des deux fêtes musulmanes ne peut être présentable qu’avec l’emhancha, charak et le makrout ; et on ne peut se régaler qu’en mangeant le couscous algérois.

Au sud se trouve le grand Sahara. Ses régions sont nombreuses et ses habitants sont à la fois sociables et sympathiques. Le Sahara algérien est célèbre pour ses magnifiques palmiers qui donnent des dattes d’une qualité rare dans le monde. Les traditions à Tamanrasset ou à Ourla (deux régions du sud algérien) sont simples tout comme les citoyens. Le « tiserness » des femmes est le vêtement des touaregs : il est composé de trois ou quatre pièce entre le noir et le bleu. Le chèche(une sorte de chapeau) est indispensable pour l’homme bleu.

Ce n’est qu’un petit aperçu sur les traditions de quelques régions de l’Algérie formées de 48 wilayas ; chacune possédant un patrimoine élogieux qui mérite d’être présenté avec fierté

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