تخطى إلى المحتوى

Les enseignants contractuels ne décolèrent pas 2024.

La politique de fuite en avant du ministère de l’Education nationale ne fait que pousser les enseignants contractuels à aller vers la radicalisation de leur mouvement.
Le secteur de l’éducation va mal, et les mouvements de protestation le démontrent chaque jour. La preuve est là. Les syndicats du secteur grondent contre le chamboulement du nouveau week-end, de la surcharge des programmes et des classes, le volume horaire et l’uniformisation des tabliers scolaires. Ce chahut ne s’était pas arrêter là, il a atteint les lycéens qui ont investi le terrain de la protesta afin d’exprimer leur mé*******ement quant à cette situation qui ne cesse de se dégrader. Les syndicats ont, à maintes reprises, tiré la sonnette d’alarme quant à cette situation qui risque de conduire l’école algérienne au pourrissement.
Prévu pour le mois d’octobre, le concours de recrutement des enseignants est pour la énième fois reporté. Il est cette fois-ci, programmé pour le mois de novembre. Une décision, faut-il le préciser, qui a provoqué un tollé dans les rangs du Conseil national des enseignants contractuels.
Que faire devant une telle situation ? La protesta est la seule issue qui reste aux enseignants contractuels pour crier leur ras-le-bol, et pour lever le voile sur le marasme social dans lequel se débattent pas moins de 40 000 enseignants, à l’échelle nationale.
Le premier responsable du secteur avait auparavant indiqué que “ce n’est pas du ressort de mon secteur de fixer la date du concours, mais plutôt de la direction de la Fonction publique”. Ainsi donc, et devant cet état de fait, une action d’envergure est au menu du Cnec. Le Cnec compte observer un rassemblement national, le 2 novembre prochain, devant le département de Benbouzid. Cette entité syndicale vise à travers cette action, faire pression sur les pouvoirs publics pour faire valoir leurs doléances. Les propositions différent mais l’objectif est le même, celui de satisfaire leur plate-forme de revendications. Les enseignants contractuels de Tizi-Ouzou et de Béjaïa optent pour un rassemblement devant la présidence de la République. Tandis que la majorité absolue des enseignants contractuels veulent renouer avec la grève de la faim. Ces derniers réclament leur réintégration dans les brefs délais puisque les licenciés n’auront plus accès aux concours de recrutement, à partir de l’année prochaine.

Et dire que l’école algérienne va bien

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

هذا الموقع يستخدم Akismet للحدّ من التعليقات المزعجة والغير مرغوبة. تعرّف على كيفية معالجة بيانات تعليقك.