La forêt boréale est une large bande de forêts dominée par les conifères et qui étend sa superficie de 1,7 milliard d’hectares sur la Scandinavie, la Russie, l’Alaska et le nord du Canada. Ces régions boréales contiennent plus d’eau douce dans les marécages et les lacs et plus de carbone dans les arbres, le sol et la tourbe que tout autre écosystème terrestre.
Au Canada, la région de la forêt boréale occupe plus de 290 millions d’hectares. La partie ontarienne de cette forêt va de la bordure nord de la forêt des Grands Lacs et du Saint Laurent aux basses terres de la Baie d’Hudson. Occupant une superficie de 50 millions d’hectares, cette région forestière compte pour les deux tiers des forêts ontariennes.
En Ontario, la gestion forestière ne concerne que 24,8 millions d’hectares de la forêt boréale. Neuf pour cent de cette superficie a été classée dans la catégorie des parcs et zones protégées.
La cartographie de la forêt boréale
En ce qui concerne la forêt boréale de l’Ontario, le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario utilise cependant la définition de Rowe. Cette définition n’inclut pas la taïga, qui est une zone de transition entre la forêt boréale et la toundra.
D’autres organismes favorisent une autre définition pouvant englober la taïga et des parties de la forêt des Grands Lacs et du Saint Laurent. Ces différentes définitions peuvent être à l’origine d’écarts dans les données et les statistiques concernant la forêt boréale de l’Ontario.
Les essences
Les essences boréales sont propres à certains types de sols et certains facteurs topographiques. Par exemple, on trouve souvent l’épinette noire et le mélèze (tamarack) dans des zones mal drainées, tandis que le peuplier faux tremble, l’épinette blanche, le bouleau gris et le pain gris prospèrent en milieu bien drainé ou sur des terrains rocheux.
Les résineux de la forêt boréale (pin gris, épinette noire, mélèze et sapin baumier) ainsi que les feuillus intolérants (peuplier faux tremble, tremble, boulot gris et peuplier baumier) occupent généralement des peuplements dont les arbres ont le même âge et la même taille.
Les perturbations naturelles
Les phénomènes météorologiques influencent également l’état de la forêt en couchant les arbres sur de larges corridors ou en provoquant des dégâts dus à la neige ou à la glace. Les insectes forestiers, comme la tordeuse de bourgeons ou la livrée des forêts, peuvent ravager les feuilles sur de vastes superficies.
La forêt boréale abrite une faune extrêmement variée. Il y a les prédateurs comme le loup et le lynx, les grands ongulés comme l’orignal et le caribou, trois cents espèces d’oiseaux migrateurs allant de la chouette lapone au troglodyte mignon, et un grand nombre de petits mammifères comme la martre, le lièvre d’Amérique, le renard et le porc épic.
La faune
La forêt boréale abrite une faune extrêmement variée. Il y a les prédateurs comme le loup et le lynx, les grands ongulés comme l’orignal et le caribou, trois cents espèces d’oiseaux migrateurs allant de la chouette lapone au troglodyte mignon, et un grand nombre de petits planisphères comme la martre, le lièvre d’Amérique, le renard et le porc épic. Les insectes forestiers comme la tordeuse de bourgeons ou la livrée des forêts peuvent ravager les feuilles sur des superficies immenses.
Terre non boisée
Eau 6 336,6
Zones humides 1 655,8
Roche 170,8
Champs/agriculture 65,4
Autres (divers/immeubles/autres) 446,0
Sous total : 8 674,6
Terre boisée
Tourbière arborée, 4 088,7
marais et marécages 2 274,4
Caducifoliés (feuillus) 11 839,3
Conifères (bois tendre) 9 687,7
Forêt mixte 8 674,3
Forêt clairsemée 1 960,2
Perturbation – récolte 1 656,6
Perturbation – incendie 990,0
Forêt en régénération 41 171,2
Sous total : 49 845,8